Faits sur : Ombrette africaine
Le hamerkop est un oiseau échassier de taille moyenne fascinant, le seul représentant vivant de son genre, Scopus, et de sa famille, Scopidae. Longtemps classé parmi les Ciconiiformes, il est désormais intégré à l'ordre des Pelecaniformes, étroitement lié aux pélicans et au bec-en-sabot. Le nom de l'oiseau provient de la forme singulière de sa tête, qui évoque un marteau, dérivé du mot afrikaans pour "tête de marteau".
Avec son plumage brun, le hamerkop se rencontre en Afrique, à Madagascar et en Arabie, prospérant dans divers habitats humides. Il est célèbre pour ses nids énormes et son régime alimentaire varié, composé de poissons, d'amphibiens, d'insectes et de rongeurs. Les mâles et les femelles partagent les tâches d'incubation des œufs et d'élevage des poussins.
Ces oiseaux ne sont pas actuellement en danger d'extinction. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ils sont abondants en Afrique et à Madagascar et sont classés comme une espèce de préoccupation mineure.
Le hamerkop se distingue taxonomiquement comme le seul membre vivant de sa famille, avec une espèce éteinte connue à partir de fossiles. Il est aussi appelé hammerkopf, cigogne marteau, ombrette et tête d’enclume. Deux sous-espèces reconnues diffèrent par leur taille et leur coloration.
Physiquement, le hamerkop se caractérise par un long bec mince et des pieds partiellement palmés. Il fréquente généralement les zones humides où il se nourrit dans les eaux peu profondes. Sociables, ces oiseaux communiquent par divers vocalises. Ils sont également connus pour leurs nids élaborés, réutilisés plusieurs fois.
Culturellement, le hamerkop possède une signification symbolique importante. Dans certaines régions, il est associé à la foudre, à la mort et à la sorcellerie. Par exemple, blesser un hamerkop est censé porter malchance ou maladie. La singularité de cet oiseau a même inspiré des noms pour des bases de données et des revues, soulignant son importance culturelle et historique.