Faits sur : Fou de Bassan
Le fou de Bassan, splendide oiseau marin et plus grand membre de la famille des Sulidés, est particulièrement reconnaissable. On peut l'observer le long des côtes de l'océan Atlantique, où il se reproduit notamment en Europe de l'Ouest, en Amérique du Nord et dans les Caraïbes. Avec leurs élégants corps blancs, leurs longs cous et leurs becs bleu-gris, ces oiseaux offrent une vue spectaculaire.
Pendant la saison de reproduction, les fous de Bassan forment des colonies sur des falaises côtières et des îles au large. Parmi les colonies les plus célèbres, on compte celles d'Écosse, du Pays de Galles et du Québec. Chasseurs experts, ils plongent à grande vitesse pour capturer des poissons.
Le fou de Bassan a une histoire passionnante. Il a été décrit pour la première fois par Conrad Gessner au XVIe siècle, puis par Carl von Linné au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, l'Union internationale des ornithologistes utilise "fou de Bassan" comme nom officiel. Ces oiseaux appartiennent à la famille des Sulidés, qui comprend également les autres espèces de fous, et existent depuis environ 30 millions d'années.
Les fous de Bassan adultes impressionnent par leur taille, avec des envergures de 170 à 180 cm et des longueurs de corps de 87 à 100 cm. Ces oiseaux sont adaptés au plongeon en piqué, dotés de muscles du cou puissants, de plaques osseuses spongieuses pour amortir les chocs et de plumes imperméables. Leurs cris distinctifs et leur nature parfois agressive lors de la nidification ajoutent à leur singularité.
Ils se reproduisent sur des falaises et des îles à travers l'Atlantique Nord, avec des populations importantes au Royaume-Uni, en Irlande, en France, en Allemagne, en Italie, aux îles Féroé, en Islande, en Norvège, en Russie et en Amérique du Nord. Les adultes migrent de manière saisonnière, bien que souvent, ils restent relativement proches de leurs sites de nidification. Bien qu'ils aient peu de prédateurs naturels, ils sont parfois menacés par les pygargues à tête blanche, les pygargues à queue blanche ainsi que par des parasites comme les poux de plumes et les ténias.
Heureusement, le fou de Bassan n'est actuellement pas en danger. L'UICN le répertorie comme une espèce de "préoccupation mineure", sa population étant stable et croissante, estimée entre 950 000 et 1 200 000 individus. Bien qu'ils aient affronté des défis par le passé, tels que la perte d'habitat, la collecte d'œufs et la chasse, leur nombre a rebondi. Les fous de Bassan sont largement répandus et affichent des taux de succès de reproduction élevés, avec environ 75 % des œufs donnant des jeunes capables de voler.