Kongōbu-ji, Mont Kōya

Le Kongōbu-ji, situé au cœur de la ville sacrée de Kōya-san, est le principal temple du bouddhisme Shingon au Japon. Fondé par Kōbō Daishi, également connu sous le nom de Kūkai, en 816, ce temple historique représente le centre spirituel de la secte ésotérique du bouddhisme japonais.

Le temple est célèbre pour son majestueux jardin de pierres, le Banryūtei, qui est le plus grand de son genre au Japon. Avec ses 140 mètres carrés de surface et ses 140 rochers soigneusement disposés, le jardin symbolise un dragon s'élevant au-dessus d'un océan de nuages. La sérénité qui se dégage de ce paysage minéral invite à la méditation et à la contemplation.

À l'intérieur du temple, les visiteurs peuvent admirer de somptueuses peintures sur les portes coulissantes (fusuma) réalisées par des artistes de l'école Kano. Ces œuvres d'art représentent des paysages de montagnes et de forêts, des fleurs et des oiseaux, et elles contribuent à l'atmosphère paisible du lieu.

Le Kongōbu-ji est également renommé pour sa cuisine végétarienne bouddhiste, le shōjin ryōri, une expérience culinaire à ne pas manquer pour les visiteurs désireux de s'immerger dans la culture locale. Ce type de cuisine est préparé sans viande ni poisson et est basé sur des ingrédients frais de saison.

Pour les pèlerins et les touristes, la visite de Kongōbu-ji est souvent combinée avec celle des 117 temples qui jalonnent la ville de Kōya-san, entourée de huit pics montagneux. La région, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, offre un cadre exceptionnel pour découvrir la spiritualité et l'histoire du bouddhisme japonais.