Faits sur : Microcèbe mignon
Le microcèbe gris, parfois appelé microcèbe mignon ou microcèbe de Coquerel, est un minuscule primate endémique de l'île de Madagascar. Pesant entre 58 et 67 grammes, il est en réalité le plus grand des microcèbes, qui comptent parmi les plus petits primates du monde. Son nom est lié à sa taille et à sa couleur semblable à celle d'une souris. Il est également connu sous divers noms locaux. Ces lémuriens sont nocturnes, ce qui signifie qu'ils sont actifs pendant la nuit, et vivent principalement dans les arbres. Pendant les mois d'hiver, ils entrent dans un état de dormance appelé torpeur.
Leur régime alimentaire se compose principalement de fruits, d'insectes, de fleurs et de nectar. Ils doivent cependant se méfier des prédateurs tels que les hiboux et les serpents. Les microcèbes gris se reproduisent rapidement : les femelles donnent généralement naissance à deux petits après une gestation de 60 jours. Malgré les menaces telles que la perte d'habitat et la capture pour le commerce des animaux de compagnie, ils demeurent l'un des petits mammifères les plus courants de Madagascar.
D'un point de vue taxonomique, le microcèbe gris appartient au sous-ordre des Strepsirrhini et à l'infraordre des Lemuriformes, au sein de la famille des Cheirogaleidae. Ils présentent des caractéristiques uniques, notamment leur petite taille, leurs molaires allongées, et une manière distinctive de se reproduire. Ils peuvent également entrer en torpeur pendant les mois d'hiver plus frais et plus secs.
Ces lémuriens habitent divers types de forêts dans l'ouest et le sud de Madagascar. Ils manifestent des comportements complexes, y compris des interactions sociales, des modes de recherche de nourriture et des vocalisations pour communiquer entre eux. Ils tendent à vivre en densités de population élevées dans certaines zones et possèdent des structures sociales et des systèmes de reproduction complexes.
Protéger l'habitat du microcèbe gris est crucial pour leur survie. Ils sont confrontés à des menaces significatives telles que la déforestation, le changement climatique et la capture en vue du commerce. Bien qu'ils soient actuellement répertoriés comme une espèce de préoccupation mineure par l'UICN, la recherche continue et les efforts de conservation sont essentiels pour assurer la stabilité de leur population et préserver leur rôle écologique unique à Madagascar.