Faits sur : Oréotrague
Le klipspringer est une petite et fascinante espèce d'antilope qui évolue sur les terrains rocheux d'Afrique de l'Est et d'Afrique australe. Cette créature unique a été identifiée pour la première fois par le zoologiste allemand Eberhard August Wilhelm von Zimmermann en 1783. Les klipspringers se distinguent par leur constitution compacte et robuste, atteignant entre 43 et 60 centimètres à l’épaule et pesant de 8 à 18 kilogrammes. Leur pelage, variant du gris jaunâtre au brun rougeâtre, assure un excellent camouflage dans leur habitat rocheux. De plus, ils arborent des cornes courtes et pointues mesurant environ 7,5 à 9 centimètres.
Les klipspringers sont principalement crépusculaires, c’est-à-dire actifs au crépuscule et à l’aube, choisissant de se reposer pendant les heures les plus chaudes de la journée et les heures tardives de la nuit. Ils présentent un mode de vie unique, formant des couples monogames pour la vie et demeurant proches de leurs partenaires. Ces antilopes prospèrent dans les terrains rocheux avec une végétation éparse et sont largement réparties à travers l’Afrique. Heureusement, elles sont classées comme "préoccupation mineure" par l'UICN, ce qui signifie qu’il n’existe pas de menaces significatives pour leur survie. Bien qu’elles soient parfois chassées pour leur viande, leur cuir et leurs poils, la difficulté d'accès de leur habitat permet de maintenir leurs populations relativement stables.
La reproduction des klipspringers est saisonnière. Après une période de gestation d’environ six mois, un seul veau naît. Ce dernier reste avec sa mère jusqu'à environ un an avant de commencer à vivre de manière autonome. Les klipspringers possèdent des adaptations remarquables : ils ont un pelage épais composé de poils creux et fragiles, et ils peuvent marcher sur les pointes de leurs sabots cylindriques. Leur régime alimentaire est principalement constitué de jeunes plantes, de fruits et de fleurs, l’herbe ne représentant qu’une part mineure de leur alimentation.
Ces antilopes peuvent être observées du nord-est du Soudan jusqu’à l’Afrique du Sud, y compris les régions côtières de l’Angola et de la Namibie. Elles prospèrent dans les zones protégées et les fermes privées, avec des populations significatives dans divers parcs nationaux partout sur le continent.