Faits sur : Bondrée apivore
La bondrée apivore, également appelée bondrée commune, est un oiseau de proie fascinant appartenant à la famille des Accipitridés. Malgré son apparence similaire, elle est en réalité plus proche des milans que des véritables buses. Son nom scientifique, dérivé du grec ancien et du latin, met en avant son régime alimentaire unique composé d'abeilles et de guêpes.
Cet oiseau est plus grand que la buse variable et se distingue par un cou plus long, une tête plus petite et une queue plus longue avec moins de barres.
En été, la bondrée apivore se trouve dans toute la région paléarctique occidentale, allant de l'Europe à l'ouest de la Sibérie. Pour l'hiver, elle migre vers l'Afrique tropicale. Elle privilégie les zones boisées ainsi que les plantations exotiques. Voyageuse de longue distance, elle utilise l'orientation magnétique et la mémoire visuelle pour naviguer vers le sud, évitant les grandes étendues d'eau.
En Grande-Bretagne, la bondrée apivore est un nicheur rare et un migrateur peu fréquent, bien qu'il existe certaines populations notables dans quelques régions.
Les jeunes bondrées apivores possèdent un plumage imitant celui des buses variables, probablement pour se protéger des prédateurs, tels que l'autour des palombes. Elles exhibent des comportements fascinants, tels que le vol en cercles dans les courants thermiques, le vol bas à travers les zones boisées, ainsi que des démonstrations uniques de battements d'ailes pendant la période de reproduction. Leur alimentation se compose principalement de larves de guêpes et de nids, et elles sont les seuls prédateurs connus du frelon géant asiatique.
En matière de reproduction, la bondrée apivore préfère les zones boisées. Les mâles sont territoriaux et réalisent des parades nuptiales pour attirer les femelles. En général, chaque couvée comprend deux œufs, bien que des cas d'un ou trois œufs soient occasionnellement observés. Les incidents de siblicide sont rares.
Le régime alimentaire spécialisé de la bondrée apivore, ses adaptations physiques et une substance chimique dissuasive présente dans ses plumes l'aident à se protéger des attaques de guêpes, faisant de cet oiseau un spécimen véritablement remarquable.