Faits sur : Ara de Spix
L'Ara de Spix, également connu sous le nom de petit ara bleu, est une espèce de perroquet fascinante originaire du Brésil. Décrit pour la première fois par Georg Marcgrave en 1638 et plus tard nommé d'après Johann Baptist von Spix, qui a collecté un spécimen en 1819, cet oiseau de taille moyenne est célèbre pour son plumage bleu éclatant et pèse environ 300 grammes. À l'état sauvage, il se nourrissait principalement de graines et de noix provenant de certains arbres de la forêt sèche de Caatinga.
Malheureusement, en raison de la déforestation massive et de la perte d'habitat, l'Ara de Spix est désormais considéré comme éteint à l'état sauvage, la dernière observation confirmée datant de 2016.
Sur le plan taxonomique, l'Ara de Spix appartient au genre Cyanopsitta et est la seule espèce connue de ce groupe. Il fait partie de la tribu des Arini au sein de la sous-famille des Arinae, qui relève de la famille des Psittacidae. Au fil des ans, de nombreuses tentatives ont été entreprises pour classifier correctement cet oiseau, et des études moléculaires récentes ont confirmé sa position unique entre les aras et les plus petits perroquets.
Les conservationnistes n'ont pas abandonné l'Ara de Spix. Divers programmes d'élevage ont été mis en place pour préserver l'espèce en captivité. Le gouvernement brésilien, ainsi que plusieurs organisations de conservation, travaillent sans relâche pour restaurer à la fois la population et l'habitat de cet oiseau remarquable. Cependant, des défis tels que la faible diversité génétique et la maturité sexuelle tardive compliquent ces efforts.
L'Ara de Spix a également pénétré la culture populaire. Des films comme "Rio" et des séries télévisées comme "L'Île de Noah" ont mis en vedette cet oiseau magnifique, attirant davantage l'attention sur son sort. Les conservationnistes sont optimistes quant à la réintroduction de l'espèce dans la nature, avec des projets visant à établir des zones protégées au Brésil et à rapatrier les oiseaux en captivité. Des observations récentes non confirmées ont suscité l'espoir d'une possible redécouverte de l'espèce, bien que ces affirmations restent spéculatives.