Faits sur : Bruant ortolan
L’ortolan, aussi connu sous le nom de bruant ortolan, appartient à la famille des Emberizidae. Ce petit oiseau chanteur, autrefois classé avec les pinsons, possède aujourd'hui une identité distincte reconnue par les ornithologues contemporains. Le nom du genre, Emberiza, a des origines en vieux haut allemand, tandis que le nom de l'espèce, hortulana, est dérivé du mot italien ortolana. Le terme anglais "ortolan" provient du moyen français, signifiant "jardinier".
Dans la gastronomie française, les ortolans sont considérés comme une délicatesse et sont traditionnellement consommés entiers. Les convives couvrent souvent leur tête avec une serviette en dégustant l'oiseau, une pratique entourée de folklore culinaire. Cependant, au fil des ans, la population française d'ortolans a diminué à cause de la chasse excessive, poussant le gouvernement à instaurer des lois de protection en 1999, appliquées plus rigoureusement à partir de 2007.
Le bruant ortolan (Emberiza hortulana), décrit pour la première fois par Carl Linnaeus en 1758, est étroitement apparenté au bruant de Cretzschmar. L'ortolan est originaire de la majeure partie de l’Europe et de l’Asie occidentale, avec des observations ponctuelles jusqu’en Inde. Ils nichent au sol ou à proximité et se nourrissent principalement de graines et d’insectes.
Lors de leur migration automnale vers l'Afrique, les ortolans sont traditionnellement capturés et engraissés avant d'être noyés dans de l'Armagnac et rôtis. La manière traditionnelle de savourer cette délicatesse consiste à manger l'oiseau entier, souvent avec une serviette couvrant le visage du convive. Bien que la chasse à l'ortolan ait été interdite en France en 1999, la chasse illégale a persisté jusqu'à l'adoption d'une application plus stricte des réglementations.
Selon la législation de l'Union européenne, il est illégal de tuer délibérément, de déranger, de détruire les nids ou de vendre des ortolans, qu'ils soient vivants ou morts. Malgré ces protections, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) classe le bruant ortolan comme une espèce de préoccupation mineure. Les ortolans ont également une place marquée dans diverses références culturelles, apparaissant dans la littérature, les films et les émissions de télévision.