Faits sur : Râle de Zapata
Le râle de Zapata est un oiseau en danger critique d'extinction qui habite les zones humides de la péninsule de Zapata, dans le sud de Cuba. Découvert en 1927 par le zoologiste espagnol Fermín Zanón Cervera, il est le seul représentant de son genre, Cyanolimnas. Cet oiseau unique se distingue par ses parties supérieures brunes, ses parties inférieures bleu-gris, son bec jaune à base rouge, ses couvertures sous-caudales blanches et ses yeux et pattes rouge vif. En raison de ses ailes courtes, le râle de Zapata est presque incapable de voler.
Nos connaissances sur le régime alimentaire et les habitudes reproductives du râle de Zapata restent limitées. Ce que nous savons, c'est qu'il fait face à de sérieux défis. La perte d'habitat, la petite taille de sa population et la prédation par des mammifères et des poissons-chats introduits constituent des menaces majeures. L'expansion de l'industrie touristique et les effets du changement climatique mettent également en péril sa survie. La taxonomie de cet oiseau a été décrite pour la première fois en 1927 par l'herpétologiste américain Thomas Barbour et l'ornithologue James Lee Peters. Le nom Cyanolimnas signifie "râle bleu foncé" en grec et en latin, et le nom de l'espèce cerverai rend hommage à son découvreur.
Le râle de Zapata ne se trouve que dans le marais de Zapata, préférant les habitats avec de la végétation immergée, des buissons hauts et des arbres marécageux. Il se reproduit dans des touffes de scirpe au-dessus du niveau de l'eau. Bien que les détails sur son régime alimentaire soient rares, il semble se nourrir principalement d'invertébrés et de matière végétale. Étant donné son statut en danger critique d'extinction sur la liste rouge de l'UICN, des efforts de conservation sont essentiels pour protéger cet oiseau rare.
À l'avenir, le râle de Zapata fait face à des menaces de perte d'habitat dues au tourisme et aux impacts du changement climatique, tels que l'élévation du niveau de la mer et une intensification des ouragans. Pour assurer sa survie, des mesures de conservation, notamment le contrôle des brûlages en saison sèche et la protection de son habitat, sont cruciales.