Faits sur : The Madonna of Port Lligat
"La Madone de Port Lligat" est une paire de tableaux captivants de l’éminent artiste Salvador Dalí. Le premier tableau, complété en 1949, mesure 49 x 37,5 centimètres et peut être admiré au Haggerty Museum of Art de l'Université Marquette à Milwaukee, dans le Wisconsin. Fait intéressant, Dalí a présenté cette pièce au pape Pie XII, qui l’a bénie. L'année suivante, Dalí a créé une seconde version portant le même titre et partageant des thèmes similaires, mais avec des poses et des détails différents. Cette peinture plus grande, mesurant 275,3 x 209,8 centimètres, est fièrement exposée au Musée préfectoral d'art de Nagasaki, au Japon.
Les deux tableaux dépeignent une Madone assise, incarnée par l'épouse de Dalí, Gala, tenant l'enfant Jésus sur ses genoux. Une caractéristique frappante de ces œuvres est les ouvertures rectangulaires découpées dans les torses des deux figures, symbolisant leur nature divine. Dans la version de 1950, un détail supplémentaire apparaît : un morceau de pain au centre de la figure du Christ. Les arrière-plans des deux œuvres sont enrichis des éléments de la côte de Port Lligat, en Catalogne, intégrant les touches surréalistes emblématiques de Dalí, telles que des clous, des poissons, des coquillages et un œuf. La peinture de 1949 inclut un oursin, tandis que la version de 1950 introduit un rhinocéros et des figures angéliques, également interprétées par Gala.
Ces œuvres ont eu un impact significatif sur la culture. Inspiré par l'œuvre de Dalí, Fray Angelico Chavez a écrit un poème et un livre intitulé "La Vierge de Port Lligat", qui a été distingué comme l'un des meilleurs livres de 1959 par la Catholic Library Association. De plus, dans le roman de science-fiction de Larry Niven "Protector", l’un des personnages principaux arbore cette peinture sur son scaphandre, illustrant l'influence durable de l'œuvre.