Faits sur : Herpestes ichneumon
La mangouste d'Égypte, également appelée ichneumon, est une espèce de mangouste fascinante que l'on retrouve dans diverses régions, notamment la péninsule ibérique, les côtes méditerranéennes africaines et les savanes tropicales. En raison de sa large distribution, elle est classée comme "Préoccupation mineure" sur la Liste rouge de l'UICN.
Cette mangouste se distingue par sa fourrure longue et rugueuse, son museau pointu et son corps élancé orné d'une queue à l'extrémité noire. Elle affectionne particulièrement les zones marécageuses et humides, préférant la végétation dense le long des rivières.
Concernant son régime alimentaire, la mangouste d'Égypte est un prédateur opportuniste, se nourrissant de rongeurs, poissons, oiseaux, reptiles et insectes. Elle apprécie également les fruits et les œufs, qu'elle casse souvent en les jetant contre une surface dure. Elle chasse principalement pendant la journée et fait preuve d'un comportement territorial prononcé, les mâles et les femelles partageant leurs territoires. Pour ce qui est de la reproduction, les femelles donnent généralement naissance à deux ou trois petits après une gestation de 11 semaines. Les jeunes restent sous la protection de leur mère jusqu'à environ un an.
La mangouste d'Égypte se retrouve largement disséminée à travers l'Afrique, notamment en Égypte, au Soudan, en Éthiopie, au Sénégal, en Guinée, au Bénin, au Gabon, en République du Congo et en Tanzanie. Sa présence sur la péninsule ibérique a suscité diverses théories, dont celle selon laquelle elle aurait pu coloniser la région naturellement lors du Pléistocène.
Scientifiquement, la mangouste d'Égypte a été décrite pour la première fois par Carl Linnaeus en 1758 sous le nom de Viverra ichneumon. Au fil du temps, plusieurs sous-espèces ont été identifiées en fonction des spécimens provenant de diverses régions. Bien que cette espèce soit largement répandue, elle fait face à des menaces telles que le braconnage et l'utilisation dans des rituels animaux dans certaines régions. Des efforts de conservation sont en cours, inscrivant l'espèce dans plusieurs conventions internationales et régionales de protection.