Faits sur : Zèbre de Burchell
Le zèbre de Burchell, une sous-espèce du zèbre des plaines, doit son nom à l'explorateur britannique William John Burchell. Il est aussi connu sous d'autres appellations telles que bontequagga, zèbre du Damaraland et zèbre du Zululand. Fait intéressant, c'est le seul zèbre qui peut être légalement élevé pour la consommation humaine.
Ces zèbres présentent une taille relativement constante, avec des mâles et des femelles mesurant environ 1,1 à 1,4 mètre à l'épaule et pesant entre 225 et 315 kilogrammes. Leur capacité à se reproduire tout au long de l'année s'explique probablement par la synchronisation de leurs habitudes quotidiennes.
Une des particularités distinctives des zèbres de Burchell est leur motif de rayures. Alors qu'ils arborent des rayures nettement marquées sur la tête, le cou et les flancs, ces rayures s'atténuent en blanc sur leurs membres. De plus, ils présentent des rayures d'ombre entre les rayures principales sur leurs hanches, ce qui les différencie des autres sous-espèces de zèbres.
En général, les zèbres de Burchell vivent en petits groupes familiaux, regroupant soit des harems soit des individus célibataires. Ces petits groupes se rassemblent souvent pour former des troupeaux plus importants, notamment autour de points d'eau et de zones de nourriture, tout en maintenant leurs structures familiales distinctes.
Géographiquement, les zèbres de Burchell se trouvent de la Namibie au Botswana, en passant par l'Eswatini et le KwaZulu-Natal. Bien qu'ils aient disparu de certaines parties centrales de leur aire de répartition, ils sont encore présents dans les régions du nord-ouest et du sud-est. Ils sont renommés pour leurs migrations impressionnantes, couvrant jusqu'à 257 kilomètres dans une seule direction au sein de la zone de conservation transfrontalière Kavango-Zambezi.
Des tentatives controversées ont eu lieu pour introduire les zèbres de Burchell en dehors de leur aire de répartition historique, y compris dans des pays comme l'Angola et la République Démocratique du Congo. Ces initiatives ont suscité des débats, notamment parce que les zèbres de Grant indigènes n'ont pas été choisis pour ces projets de réintroduction.
Alors qu'on croyait autrefois que les troupeaux sauvages de zèbres de Burchell avaient disparu en 1910, des études récentes indiquent que cette sous-espèce n'est pas éteinte. La sous-espèce Equus quagga burchellii survit encore au KwaZulu-Natal et à Etosha. Divers zoos aux États-Unis participent également à la préservation de cette sous-espèce unique.