Faits sur : Eider à duvet
L'eider à duvet, également connu sous le nom de canard de Saint Cuthbert ou canard de Cuddy, est un grand canard de mer que l'on trouve le long des côtes nord de l'Europe, de l'Amérique du Nord et de la Sibérie orientale. Ces canards se reproduisent dans les régions arctiques et tempérées du nord, et durant l'hiver, ils migrent vers des zones tempérées, où ils se rassemblent en grands groupes sur les eaux côtières. Un fait intéressant à propos de l'eider est que son nid est tapissé de duvet, récolté sur la poitrine de la femelle. Ce duvet a été historiquement prisé pour la confection d'oreillers et de couettes en raison de sa douceur exceptionnelle.
En termes de taille, l'eider à duvet est le plus grand des quatre espèces d'eiders. Ils mesurent entre 50 et 71 cm de longueur et pèsent entre 0,81 et 3,04 kg. Les mâles sont facilement reconnaissables à leur plumage noir et blanc distinctif, tandis que les femelles arborent un plumage brun. En ce qui concerne leur régime alimentaire, ces canards plongent pour attraper des crustacés et des mollusques, avec une préférence marquée pour les moules.
L'eider à duvet est relativement abondant, avec des populations estimées entre 1,5 et 2 millions d'oiseaux en Amérique du Nord et en Europe. Ce sont des reproducteurs coloniaux, ce qui signifie qu'ils nichent en groupes sur des îles côtières. Fait notoire, les femelles eiders retournent souvent sur l'île où elles sont nées pour se reproduire, ce qui conduit à un degré élevé de parenté au sein des colonies. Cette proximité génétique a engendré des comportements de reproduction coopérative, tels que la ponte d'œufs dans les nids de proches parentes et le partage des responsabilités d'élevage des canetons.
Cependant, l'eider à duvet fait face à plusieurs défis de conservation. Par exemple, dans la baie d'Hudson au Canada, les changements dans les flux de glace ont entraîné des mortalités importantes. Des efforts sont en cours pour surveiller et protéger les populations d'eiders, et l'espèce est couverte par l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA).