Faits sur : Grive musicienne
La grive musicienne, connue scientifiquement sous le nom de Turdus philomelos, est un oiseau charmant que l'on trouve dans toute la région paléarctique occidentale. Reconnaissable à ses parties supérieures brunes et ses parties inférieures crème ou fauves parsemées de taches noires, cet oiseau est courant dans les forêts, les jardins et les parcs. Certaines grives musiciennes migrent vers des régions plus chaudes comme le sud de l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient pendant les mois les plus froids. Il est intéressant de noter qu'elles ont également été introduites en Nouvelle-Zélande et en Australie.
En ce qui concerne la nidification, les grives musiciennes construisent des nids en forme de coupe dans les buissons ou les arbres et pondent des œufs bleus ornés de taches sombres. Elles sont omnivores et ont une manière unique de casser les coquilles d'escargots en utilisant des pierres comme enclumes. Cependant, elles font face à des menaces découlant des changements dans les pratiques agricoles, des prédateurs et des parasites.
La grive musicienne a été décrite pour la première fois par l'ornithologue allemand Christian Ludwig Brehm en 1831. Il existe trois sous-espèces reconnues, la principale couvrant la majeure partie de son aire de répartition. Elle est étroitement apparentée à la grive draine et à la grive à gorge rousse. Un des aspects les plus agréables de la grive musicienne est son chant, qui comporte des phrases musicales répétées et a souvent été célébré dans la poésie.
Ces oiseaux sont répandus à travers l'Europe, ceux des régions nordiques migrant vers le sud pour l'hiver. En Grande-Bretagne, on les trouve souvent dans des zones avec beaucoup d'arbres et de buissons. La grive musicienne s'est également bien acclimatée en Nouvelle-Zélande et en Australie. Elles préfèrent les forêts avec un sous-bois dense pour la nidification, mais sont assez adaptables pour utiliser aussi les jardins et les parcs. Malheureusement, les changements dans les pratiques agricoles ont affecté leurs habitats de reproduction, entraînant des déclins dans certaines régions.
Les grives musiciennes sont monogames et territoriales. Certaines migrent vers les mêmes zones d'hivernage chaque année, voyageant principalement la nuit en groupes lâches. La femelle se charge de construire le nid et d'incuber les œufs seule. Les prédateurs, les parasites et les changements d'habitat sont des menaces constantes.
Leur régime alimentaire est varié, incluant des invertébrés, des vers de terre, des escargots et des fruits. Elles sont connues pour utiliser des pierres pour casser les coquilles d'escargots. Le chant distinctif de la grive musicienne et ses compétences de chasse se retrouvent dans divers poèmes et œuvres littéraires. Malgré certains déclins régionaux de population dus aux changements agricoles, la grive musicienne est classée comme une espèce de "préoccupation mineure" en termes de statut de conservation. Elle a une signification culturelle dans de nombreux contextes, servant même de symbole pour des équipes sportives et figurant dans des pratiques traditionnelles comme le piégeage et l'aviculture.