Faits sur : Globicephala melas
Le globicéphale noir est une espèce remarquable de dauphin océanique, identifiable par ses longues nageoires pectorales caractéristiques. Classée sous le genre Globicephala, cette espèce se distingue par sa nature sociale, sa communication complexe et ses traits physiques uniques. Initialement, les scientifiques ont désigné cette espèce sous le nom de Delphinus melas, avant de la rebaptiser Globicephala melaena, pour finalement revenir à Globicephala melas. Le terme "globicéphale" provient de la croyance que ces cétacés suivent un leader au sein de leurs groupes.
Ces dauphins présentent un dimorphisme sexuel, c'est-à-dire que les mâles sont généralement plus volumineux que les femelles. Leur corps est majoritairement noir ou gris foncé, avec des marques plus claires variant entre le gris et le blanc. Réputés pour leur comportement social, ils se regroupent souvent en communautés allant de 20 à 150 individus. Des études génétiques révèlent que leurs structures sociales sont matrilinéaires, ce qui signifie que les veaux restent avec leurs mères tout au long de leur vie.
Les globicéphales noirs communiquent à l'aide de divers sons, y compris des clics d'écholocation. Ils sont également tristement célèbres pour leur tendance à s'échouer en masse, notamment en Nouvelle-Zélande. Bien que les raisons précises de ce comportement ne soient pas totalement élucidées, on suppose qu'il est lié à leurs liens sociaux intenses. Ces cétacés habitent l'Atlantique Nord ainsi que l'hémisphère sud, avec des observations recensées historiquement dans l'ouest du Pacifique Nord.
Les efforts de conservation en faveur des globicéphales noirs les ont inclus dans plusieurs accords internationaux, en raison de leur statut de conservation préoccupant. Ils sont menacés par les pratiques de chasse à la baleine, particulièrement aux îles Féroé, ainsi que par des chasses historiques ailleurs. De plus, ces dauphins jouent un rôle significatif dans le tourisme d'observation des cétacés, notamment dans l'est du Canada, apportant des bénéfices économiques aux communautés locales.
Malgré leur abondance apparente, des estimations précises de leur population manquent encore, conduisant l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à les classer comme "Données insuffisantes". Le comportement social complexe de l'espèce, ses méthodes de communication et sa vulnérabilité aux échouages massifs soulignent la nécessité de poursuivre les recherches et les efforts de conservation pour assurer leur protection dans la nature.