Faits sur : Souslik d'Europe
Le spermophile européen, également connu sous le nom de souslik européen, est un petit rongeur fascinant appartenant à la famille des Sciuridae. C'est l'une des rares espèces européennes du genre Spermophilus. On peut localiser ces animaux en Europe de l'Est, du sud de l'Ukraine à certaines régions de l'Asie Mineure, en Autriche, en République tchèque, en Slovaquie, en Serbie, en Grèce, en Roumanie, en Bulgarie, en Macédoine du Nord et jusqu'en Pologne. Les montagnes des Carpates délimitent leur zone de répartition.
Ces rongeurs sont diurnes, c’est-à-dire qu'ils sont actifs pendant la journée. Vivant en colonies, ils s'établissent souvent dans des pâturages ou des talus herbeux. Leur régime alimentaire comprend des graines, des pousses de plantes, des racines et des invertébrés. Fait intéressant, certaines de ces sentinelles surveillent et alertent la colonie en cas de présence de prédateurs.
Les spermophiles européens atteignent environ 20 cm de longueur et pèsent environ 300 grammes. Ils hibernent de l'automne jusqu'au mois de mars, accumulant de la graisse brune à la fin de l'été pour s'alimenter durant la période hivernale. La reproduction a lieu au début de l'été, avec généralement des portées de cinq à huit petits.
Ces rongeurs nécessitent des habitats spécifiques avec une végétation basse pour construire leurs systèmes de tunnels. On les trouve dans les steppes, les pâturages, les talus, les terrains de sport et d'autres zones à la végétation courte. Animaux très sociaux, ils vivent en colonies et creusent des tunnels ainsi que des trous de fuite pour leur sécurité. Toujours en alerte face aux prédateurs tels que les belettes, les renards et les rapaces, ils émettent un cri d'alarme aigu lorsque le danger est proche.
Leur régime alimentaire est assez varié, comprenant des végétaux, des insectes et occasionnellement des œufs d'oiseaux. En hiver, ils hibernent dans des nids situés à l'intérieur de leurs terriers.
Malheureusement, le spermophile européen est classé comme en danger par l'UICN. Leur population est en déclin en raison de la perte de leur habitat, liée aux pratiques agricoles, à l'urbanisation et à la construction de routes.