Faits sur : Canis himalayensis
Le loup de l'Himalaya est une créature fascinante et quelque peu controversée, principalement en raison de sa composition génétique particulière. Il partage certains traits génétiques avec le loup gris holarctique, le loup tibétain et le loup doré africain. Certains scientifiques estiment qu'il devrait être classifié comme une espèce distincte, mais pour l'instant, il est connu sous le nom de « loup de l'Himalaya » et est scientifiquement classé comme Canis lupus chanco.
Au fil des ans, divers noms scientifiques ont été proposés pour les loups présents dans les régions himalayennes et tibétaines. Toutefois, des études génétiques récentes ont mis en évidence l'unicité du loup de l'Himalaya.
Les recherches montrent que le loup de l'Himalaya s'est séparé des autres canidés il y a environ 800 000 ans. Cette divergence a conduit à des traits génétiques uniques, notamment des adaptations qui lui permettent de prospérer dans des environnements de haute altitude. Malheureusement, cette population a connu des périodes difficiles, avec des déclins historiques et des goulots d'étranglement génétiques. Il existe également des preuves d'hybridation avec d'autres espèces de loups et même des chiens dans certaines régions.
Le loup de l'Himalaya peut être observé dans certaines parties de la Chine, de l'Inde et du Népal. Ces loups sont connus pour leur fourrure épaisse et leur taille plus grande par rapport au loup indien. Ils possèdent également des adaptations spécifiques, comme une forte sélection pour le gène RYR2, qui aide à la fonction cardiaque dans des conditions de faible oxygène.
Leur habitat inclut le plateau tibétain et les régions avoisinantes. Sur le plan comportemental, ils présentent des motifs de hurlements uniques et préfèrent chasser les proies sauvages plutôt que le bétail. Cependant, à mesure que les proies sauvages deviennent plus rares, des conflits avec les éleveurs peuvent survenir.
La conservation du loup de l'Himalaya est cruciale, car il est considéré comme en danger. L'Inde et le Népal ont instauré des protections légales, et des programmes de reproduction en captivité existent dans les zoos afin de préserver leur diversité génétique.