Faits sur : Tchaharchanbé-Souri
Chaharshanbe Suri est un festival iranien vibrant célébré la veille du dernier mercredi avant Nowruz, le Nouvel An persan. Le nom "Chaharshanbe Suri" découle des mots persans pour "mercredi" et "festif" ou "écarlate" soulignant le thème enflammé de la célébration.
Durant ce festival, les participants sautent par-dessus des feux de joie dans un rituel de purification et prennent part à une tradition appelée le "cuilléronnage" semblable à la pratique du "trick-or-treating." Les origines de Chaharshanbe Suri remontent aux anciens rituels iraniens, en particulier ceux honorant les esprits des défunts durant Hamaspathmaedaya. Au fil des siècles, le festival a évolué, notamment sous l'Empire sassanide, lorsqu'il a été divisé en segments de cinq jours.
À l'époque de l'Empire Qajar, Téhéran avait une coutume unique de Chaharshanbe Suri impliquant le "Canon de Perle." Ce canon était entouré de divers mythes et rituels, les gens cherchant son intercession pour différentes raisons. Le Canon de Perle est devenu un symbole du folklore et de la tradition iranienne.
Cependant, toutes ces anciennes coutumes n'ont pas été universellement acceptées. L'écrivain iranien Sadegh Hedayat a critiqué les croyances autour du Canon de Perle dans son livre "Tup-e Morvārid." Aujourd'hui, le Canon de Perle est conservé au ministère des Affaires étrangères, avec des discussions en cours sur son transfert dans un musée.
Chaharshanbe Suri demeure un événement culturel dynamique en Iran, alliant des rituels anciens à des coutumes modernes, et continue d'être une part significative du patrimoine iranien.