Faits sur : Paradoxurus zeylonensis
La civette dorée des palmiers, une espèce endémique du Sri Lanka, est actuellement répertoriée comme vulnérable sur la Liste rouge de l'UICN. Cette classification est principalement due à sa distribution fragmentée et à la dégradation de la qualité de son habitat dans les régions montagneuses du pays. La civette dorée des palmiers a été décrite pour la première fois par Peter Simon Pallas en 1778. Au fil des ans, sa classification a connu de nombreux changements, avec diverses appellations scientifiques et catégories proposées. Cependant, des études génétiques récentes ont révélé que la civette dorée des palmiers, la civette brune des palmiers du Sri Lanka, la civette des zones humides et la civette des zones sèches partagent toutes le même patrimoine génétique. Cela signifie qu'elles ne représentent pas des espèces ou sous-espèces distinctes, mais plutôt des variantes de la même espèce.
La civette dorée des palmiers présente certaines caractéristiques distinctives. Son pelage peut varier du brun au doré avec des pointes de poils brillants et des motifs discrets de bandes et de taches sur le dos. Il existe deux morphes de couleur de cette espèce : une dorée et une brun foncé. Elle habite divers types de forêts, allant des forêts pluviales de basse altitude aux forêts de montagnes sempervirentes, en passant par les forêts denses de mousson. Cette civette est dépendante des forêts, nocturne, arboricole et généralement solitaire. Son régime alimentaire se compose de fruits, de baies, d'invertébrés et de petits vertébrés.
Les principales menaces pour la civette dorée des palmiers sont la fragmentation et la dégradation de son habitat. Cela met en évidence la nécessité de déployer de robustes efforts de conservation pour protéger cette espèce vulnérable au Sri Lanka.