Faits sur : Plongeon arctique
Le plongeon arctique, également appelé plongeon à gorge noire, est un oiseau migrateur captivant qui habite l'hémisphère nord. Cet oiseau aquatique niche dans les lacs d'eau douce du nord de l'Europe et de l'Asie, et passe ses hivers le long des côtes abritées et libres de glace de l'Atlantique nord-est ainsi que des zones est et ouest du Pacifique.
Décrit pour la première fois par Carl Linnaeus en 1758, le plongeon arctique se divise en deux sous-espèces et était autrefois considéré comme appartenant à la même espèce que le plongeon du Pacifique. C'est un oiseau de grande taille, mesurant environ 70 cm de longueur et pesant entre 1,3 et 3,4 kilogrammes. Pendant la saison de reproduction, sa gorge noire distinctive le différencie de son cousin du Pacifique.
La période de reproduction peut varier, mais les nids se trouvent généralement à proximité des lacs de reproduction ou sur la végétation émergente. La femelle pond généralement une couvée de deux œufs brun-verdâtre, qui sont incubés pendant 27 à 29 jours. Une fois éclos, les poussins sont nourris d'un régime composé de petits poissons et d'invertébrés.
Bien que sa population soit en déclin, le plongeon arctique est actuellement classé comme espèce de "Préoccupation mineure" par l'UICN. Il est protégé par divers accords et lois de conservation, ce qui contribue à assurer sa survie.
En termes de classification, le plongeon arctique appartient au genre Gavia et comprend deux sous-espèces : G. a. arctica et G. a. viridigularis. Connus pour leurs appels distinctifs et leurs comportements uniques de reproduction et d'alimentation, ces oiseaux sont des prédateurs clé dans les lacs subarctiques, se nourrissant de poissons, d'insectes, de mollusques et de crustacés. Cependant, ils sont menacés par divers prédateurs et parasites, notamment les nématodes et divers mammifères.
Les efforts de conservation sont cruciaux pour le plongeon arctique, car il est confronté à des défis tels que l'acidification, la pollution, les déversements de pétrole, les filets de pêche et les parcs éoliens. Malgré ces menaces, l'espèce maintient une population importante et une vaste aire de répartition, ce qui contribue à son statut de "Préoccupation mineure".