Faits sur : Hoplocephalus bungaroides
Le serpent à tête large, une espèce venimeuse originaire du bassin de Sydney en Nouvelle-Galles du Sud, Australie, est un reptile fascinant mais en voie de disparition. Appartenant au genre Hoplocephalus, ce serpent est l'une des trois espèces trouvées dans l'est de l'Australie. Malheureusement, il est actuellement répertorié comme étant en danger en Nouvelle-Galles du Sud et classé comme vulnérable en vertu de la législation fédérale.
Le serpent à tête large est un petit serpent de taille moyenne, mesurant généralement environ 60 cm, bien que certains spécimens puissent atteindre jusqu'à 90 cm. Son corps noir spectaculaire est orné de marques jaunes irrégulières disposées en bandes transversales étroites. Ce motif peut parfois prêter à confusion avec les jeunes pythons diamants en raison de leur apparence similaire.
Ces serpents sont originaires du bassin de Sydney et leurs préférences en matière d'habitat évoluent avec les saisons et leurs stades de vie. Pendant les mois les plus froids, ils recherchent la chaleur dans les crevasses de grès sur les bords des falaises. À mesure que les températures augmentent, ils migrent vers les bois et les forêts. Malheureusement, l'urbanisation, le déblaiement des rochers et la collecte de reptiles ont considérablement impacté leurs habitats naturels, entraînant une diminution de leur population.
Les serpents à tête large ont un régime alimentaire varié, se nourrissant principalement de petits reptiles et de mammifères. Les juvéniles, en particulier, tendent à se nourrir de geckos de Lesueur. La reproduction a lieu de l'automne au printemps, avec des femelles donnant naissance à des jeunes vivants entre janvier et avril. Chaque portée se compose généralement de 4 à 12 petits.
Autrefois couramment observé autour de Sydney, le serpent à tête large est désormais en danger en Nouvelle-Galles du Sud. La perte d'habitat due à l'urbanisation, le déblaiement des rochers et la collecte irresponsable ont sévèrement affecté leur population. En conséquence, ils sont répertoriés comme vulnérables en vertu de la législation nationale. Les efforts de conservation sont essentiels pour protéger cette espèce unique de tout déclin supplémentaire.