Faits sur : Myzomèle cravaté
Le méliphage noir, un oiseau unique exclusivement trouvé en Australie, constitue la seule espèce du genre Sugomel. Ces oiseaux présentent un dimorphisme sexuel net : les mâles arborent une robe noire et blanche, tandis que les femelles affichent un plumage gris-brun tacheté. Leur alimentation repose principalement sur le nectar, grâce à leurs longs becs courbés, mais ils consomment également des insectes et parfois des cendres de feux de camp. Leurs nids, en forme de coupe, se trouvent dans des zones arides où les buissons d'émeu sont courants. Pendant la période de reproduction, les mâles exécutent des vols chantés impressionnants, et les deux parents participent à l'élevage des jeunes. Bien que leurs effectifs soient en déclin, ils sont actuellement classés comme "Préoccupation mineure" sur la Liste rouge de l'UICN.
D'un point de vue scientifique, le méliphage noir a subi plusieurs révisions taxonomiques avant d'être attribué au genre Sugomel. Il est étroitement apparenté aux oiseaux du genre Myzomela. La Liste des oiseaux de l'IOC le désigne officiellement sous le nom de Sugomel niger. Cet oiseau appartient à la famille des Meliphagidae et est lié à d'autres familles d'oiseaux australiens, telles que les Pardalotidae et les Maluridae.
Sur le plan esthétique, le méliphage noir se distingue par sa coloration marquée : les mâles sont noirs et blancs, tandis que les femelles présentent un plumage marron ponctué. Leur comportement reproducteur est fascinant; les mâles effectuent des vols chantés pour courtiser les femelles, qui construisent les nids. Leur régime alimentaire comprend principalement du nectar et des insectes, et certains spécimens ont été observés consommant des cendres pour satisfaire leurs besoins en calcium.
Concernant leur habitat, les méliphages noirs habitent les régions sèches et semi-arides d'Australie, particulièrement les zones où abondent les buissons d'émeu. Ils se déplacent selon la disponibilité de leur nourriture. La période de reproduction s'étend de juillet à décembre, souvent marquée par la formation de groupes lâches. Malgré la diminution de leur population due à la perte de leur habitat, ils restent classés comme "Préoccupation mineure". Néanmoins, des préoccupations subsistent quant à leurs besoins spécifiques en matière d'habitat, ce qui pourrait signifier que leur risque d'extinction est sous-estimé.