Faits sur : Talève d'Allen
La talève d'Allen, anciennement appelée la petite talève, est un charmant petit oiseau aquatique appartenant à la famille des Rallidae. Elle était autrefois désignée sous le nom scientifique Porphyrula alleni. Le terme "Porphyrio" se traduit par "poule sultane" en latin, tandis que "alleni" rend hommage à l'officier de marine britannique, le contre-amiral William Allen.
Ces oiseaux affectionnent particulièrement les marais et les lacs de l'Afrique subsaharienne. Ils construisent des nids flottants dans les zones marécageuses, où ils pondent de 2 à 5 œufs. Les talèves d'Allen sont réputées pour leurs migrations partielles, se déplaçant au gré des saisons.
Bien qu'elles ne soient pas des volatiles particulièrement habiles, les talèves d'Allen ont été observées en Grande-Bretagne à deux reprises, un exploit remarquable pour un oiseau d'Afrique subsaharienne ! Elles ont également été aperçues comme visiteuses inattendues dans divers pays européens.
Côté apparence, elles ressemblent à la râle d'eau, bien qu'un peu plus grandes. Elles arborent un court bec rouge, un dos verdâtre et des parties supérieures violettes, ainsi que des pattes rouges et de longs doigts. Elles possèdent aussi une courte queue blanche avec une barre centrale sombre en dessous. Pendant la saison de reproduction, les mâles exhibent un bouclier frontal bleu vif, tandis que les femelles en ont un vert. Les jeunes talèves sont de couleur brun sable avec une sous-caudale chamois, et les poussins sont noirs, comme la plupart des espèces de râles.
En ce qui concerne leur alimentation, les talèves d'Allen se nourrissent d'insectes et de créatures aquatiques. Elles cherchent leur nourriture en fouillant dans la boue ou les eaux peu profondes, et parfois à vue. Il est intéressant de noter qu'elles ont l'habitude de hocher la tête en nageant.
Ces oiseaux sont plutôt discrets pendant la saison de reproduction, se cachant souvent dans les marais denses. Vous avez plus de chances d'entendre leur appel nasal aigu "pruk" que de les apercevoir. Néanmoins, elles deviennent un peu plus faciles à observer pendant les migrations ou en hiver.