Faits sur : Takahé du Sud
Le takahē, également connu sous le nom de takahē de l'île du Sud ou notornis, est un oiseau rare et incapable de voler, originaire de Nouvelle-Zélande. Il est le plus grand membre vivant de la famille des râles. Pendant longtemps, on a cru que l'espèce était éteinte après la capture du dernier individu connu en 1898. Ce n'est qu'en 1948 que l'ornithologue Geoffrey Orbell a redécouvert l'espèce dans les montagnes Murchison. Depuis lors, le Département de la Conservation de la Nouvelle-Zélande s'est consacré à la protection et à la restauration de la population de takahē par le biais du Programme de Récupération du Takahē. Grâce à ces efforts, les takahē ont été réintroduits dans plusieurs zones, y compris certaines îles côtières et des sites sur le continent comme le parc national de Kahurangi.
Le takahē a été décrit pour la première fois par l'anatomiste Richard Owen au 19ème siècle, qui l'a identifié comme une espèce distincte de son homologue de l'île du Nord. Au fil du temps, les scientifiques ont mieux compris les liens entre le takahē et d'autres oiseaux comme le pukeko. Le takahē se distingue par sa grande taille, son plumage éclatant et ses appels caractéristiques.
Ces oiseaux vivent principalement dans les prairies alpines, où ils se nourrissent d'herbes, de pousses et d'insectes. Ils sont territoriaux et forment des couples durables, construisant leurs nids sous des buissons et pondant entre un et trois œufs. La conservation a été cruciale pour protéger le takahē contre des menaces telles que la perte d'habitat, la chasse et les prédateurs introduits comme les cerfs et les hermines.
La population de takahē a connu une importante diminution, mais les efforts de conservation ont considérablement amélioré leur situation. Des initiatives telles que la relocalisation vers des îles dépourvues de prédateurs, les programmes d'élevage en captivité et la gestion de l'habitat ont considérablement aidé. Assurer la diversité génétique et une reproduction réussie a été essentiel pour la récupération de l'espèce. En 2019, la population de takahē a dépassé les 400 individus, montrant une tendance prometteuse pour leur avenir.