Faits sur : Tamarin de Goeldi
Le ouistiti de Goeldi, également connu sous le nom de singe de Goeldi, est un petit primate fascinant originaire du bassin supérieur de l'Amazone, couvrant des régions de la Bolivie, du Brésil, de la Colombie, de l'Équateur et du Pérou. Cette espèce est unique en son genre, Callimico, et est parfois appelée "callimico".
Ces singes arborent un pelage noir ou brun foncé, souvent agrémenté de touches remarquables de rouge, blanc ou brun argenté sur leur tête et leur queue. De petite taille, ils mesurent environ 20 à 23 centimètres de longueur corporelle, avec des queues ajoutant encore 25 à 30 centimètres.
Décrit pour la première fois en 1904, le ouistiti de Goeldi a connu un parcours particulier dans la classification taxonomique. Initialement, il a été placé dans sa propre famille, Callimiconidae, ou parfois dans la sous-famille Callitrichinae au sein de la famille Cebidae. Aujourd'hui, les scientifiques ont élevé Callitrichinae au rang de famille distincte sous le nom de Callitrichidae.
En termes de reproduction, les femelles atteignent leur maturité sexuelle vers 8,5 mois, tandis que les mâles prennent un peu plus de temps à mûrir, soit à 16,5 mois. La gestation dure entre 140 et 180 jours, et les femelles peuvent donner naissance deux fois par an, généralement à un seul petit à chaque fois. Les jeunes sont sevrés après environ 65 jours. En captivité, ces singes peuvent vivre jusqu'à 10 ans et sont réputés pour leurs impressionnantes capacités de saut.
Les ouistitis de Goeldi prospèrent dans la végétation dense, où ils se nourrissent d'une variété d'aliments incluant des fruits, des insectes, des araignées, des lézards, des grenouilles, des serpents et même des champignons. Ils vivent en petits groupes sociaux soudés et communiquent entre eux par des appels aigus. Fait intéressant, ils forment parfois des groupes mixtes avec des tamarins.
L'espèce est nommée en l'honneur d'Emil August Goeldi, un naturaliste suisse qui a contribué de manière significative à l'étude de la faune sud-américaine. Malgré leur rareté, ces petits singes continuent de captiver ceux qui ont la chance de les observer dans leur habitat naturel.