Faits sur : Habichuelas con dulce
Habichuelas con dulce est un dessert emblématique de la République dominicaine, particulièrement prisé pendant Pâques. Ce mets sucré et crémeux, à base de haricots rouges, de cannelle, de muscade, de lait de coco, de lait évaporé, de raisins secs, de sucre et d'une pincée de sel, ravit les papilles. Pour le préparer, on commence par faire bouillir les haricots avec des bâtons de cannelle et des clous de girofle jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Ensuite, on mixe les haricots pour obtenir une consistance lisse, semblable à une soupe, à laquelle on ajoute du lait de coco, du lait évaporé et des morceaux de patate douce. Des ingrédients comme les clous de girofle, le gingembre et d'autres épices peuvent être ajoutés pour rehausser la saveur.
Les origines des Habichuelas con dulce sont quelque peu mystérieuses. Certains affirment que ce dessert a été influencé par la cuisine turque, tandis que d'autres pensent qu'il trouve ses racines dans des plats introduits par les Français au XIXe siècle. Il pourrait même avoir des liens avec l'Ashure turc ou des recettes coloniales françaises. Typiquement, les haricots sont trempés toute la nuit avant d'être cuits avec du lait évaporé, du lait concentré et du lait de coco. Les morceaux de patate douce et le sucre confèrent au plat une richesse et une onctuosité, tandis que des épices comme le gingembre, la cannelle, les clous de girofle, la muscade et la vanille ajoutent de la profondeur à la saveur.
Ce dessert n'est pas seulement une spécialité dominicaine ; il présente également des parallèles dans d'autres cultures. Dans la cuisine chinoise, la pâte de haricots rouges est utilisée dans des friandises comme le Zongzi, le Jian dui, les gâteaux de lune et le gâteau de haricots rouges. Les Coréens l'apprécient dans des snacks tels que le Bungeoppang, le Hobbang, le Baram tteok et le Chalboribbang. Au Japon, on la retrouve dans des douceurs telles que le Daifuku, le Manju, le Taiyaki et l'Anpan.