Faits sur : Marabout chevelu
Le marabout chevelu est un échassier de grande taille appartenant à la famille des cigognes, les Ciconiidae. Avec son cou et sa tête dénudés, cet oiseau se distingue aisément dans ses habitats humides favoris. Contrairement à son proche parent, le grand marabout, le marabout chevelu est plus solitaire et moins enclin à se nourrir de charognes. On trouve cette espèce répartie de l'Inde à l'Asie du Sud-Est, jusqu'à Java.
L'une des caractéristiques distinctives du marabout chevelu est sa posture droite, ainsi que sa tête et son cou nus. Il possède également un bec supérieur droit, des plumes sombres, ainsi qu'un ventre et un dessous de la queue blancs. Pendant la saison de reproduction, son visage devient rougeâtre et son cou vire à l'orange.
Quant à leur habitat, ces oiseaux fréquentent souvent les grandes rivières, les lacs, les zones humides d'eau douce des zones agricoles, ainsi que les zones humides côtières telles que les vasières et les mangroves. On les observe dans des pays tels que l'Inde, le Népal, le Sri Lanka, le Bangladesh, le Myanmar, la Thaïlande, le Vietnam, la Malaisie, le Laos, Singapour, l'Indonésie et le Cambodge, où se trouve la plus grande population. Ils forment des colonies de reproduction dans diverses régions, et leurs habitudes de nidification peuvent varier en fonction de l'emplacement.
Le marabout chevelu a un régime alimentaire varié comprenant des poissons, des grenouilles, des reptiles, de gros invertébrés, des rongeurs, de petits mammifères et parfois même des charognes. Ils présentent des comportements uniques pendant la parade nuptiale, la reproduction et lorsqu'ils se sentent menacés. Les couples reproducteurs construisent de grands nids en branches sur de grands arbres et pondent généralement deux à quatre œufs blancs. Les œufs éclosent au bout d'environ 28 à 30 jours. Le succès de leur reproduction peut dépendre de facteurs tels que la taille de la colonie, l'étendue des zones humides et la proximité des activités humaines.
Il est intéressant de noter que les paysages agricoles avec des cultures inondées suivies de cultures d'hiver semblent favoriser leur succès reproducteur. Cependant, les changements dans les schémas de culture peuvent affecter leur capacité à élever des poussins. Des cas d'hybridation avec d'autres espèces, comme la cigogne peintre, ont même été observés, particulièrement en captivité.