Faits sur : Thylogale stigmatica
Le pademelon à pattes rouges est un petit marsupial charmant que l'on trouve dans le nord-est de l'Australie et en Nouvelle-Guinée. En Australie, on peut les apercevoir depuis la péninsule du cap York dans le Queensland jusqu'à Tamworth en Nouvelle-Galles du Sud. En Nouvelle-Guinée, ils habitent les basses terres du centre-sud. Ces créatures sont principalement solitaires mais se regroupent parfois pour se nourrir, vivant aussi bien dans les forêts tropicales que dans les zones ouvertes. Bien qu'ils ne soient pas globalement menacés, ils sont vulnérables en Nouvelle-Galles du Sud.
Ces proches parents des kangourous arborent une fourrure gris-brun sur le dos, un ventre crème et des pattes rougeâtres. Ils consomment une variété d'aliments, incluant des fruits tombés, des feuilles et des herbes, ce qui contribue à la régénération des forêts tropicales, bien que leur grignotage puisse par moments ralentir la croissance des arbres.
Les pademelons à pattes rouges affectionnent les forêts tropicales mais souffrent de la perte d'habitat due au défrichement. Leurs populations sont dispersées, surtout au nord où la végétation adaptée est moins abondante. Malgré cela, ils prospèrent dans les forêts fragmentées qui offrent une abondance de nourriture. Il existe même différentes sous-espèces de pademelons à pattes rouges en fonction de leur localisation.
En ce qui concerne les jeunes pademelons, la mère porte son petit sous-développé dans une poche ventrale. Leur cycle de vie comprend la gestation, l'accouplement et le développement des jeunes dans la poche. Un aspect fascinant de leur reproduction est la diapause embryonnaire, où le développement des embryons s'interrompt jusqu'à ce que le petit précédent quitte la poche. Les femelles utilisent des vocalisations pour communiquer avec leurs petits.
Ces animaux sont principalement nocturnes, restant actifs la nuit et parfois le jour. Ils sont généralement solitaires mais se rassemblent pour se nourrir. Les prédateurs tels que les dingos, les quolls tigrés et les pythons améthystes constituent une menace pour eux, aussi comptent-ils sur des vocalisations et des sons de martèlement pour se prévenir mutuellement du danger.