Faits sur : Viande de kangourou
En Australie, la production de viande de kangourou repose essentiellement sur la chasse de kangourous sauvages, valorisant à la fois leur viande et leurs peaux. Bien que cette industrie soit critiquée par les défenseurs des droits des animaux, elle bénéficie du soutien des organisations écologistes en raison de ses avantages potentiels pour l'environnement dans les pâturages australiens. Les estimations suggèrent que la population de kangourous en Australie se situe entre 35 et 50 millions, avec des programmes de gestion en place pour réguler leur nombre.
La viande de kangourou est inspectée par les autorités pour garantir sa qualité et est exportée vers plus de 55 pays. Elle présente une grande valeur nutritionnelle, notamment grâce à sa teneur élevée en protéines et à ses concentrations d'acide linoléique conjugué (CLA). Sa saveur unique et sa faible teneur en matières grasses nécessitent des techniques de cuisson spécifiques.
Au fil des années, la viande de kangourou a gagné en popularité en Australie, avec des supermarchés et des restaurants proposant diverses coupes. Cette industrie, évaluée à plusieurs millions de dollars, contribue non seulement de manière significative à l'économie, mais génère également de nombreux emplois. Malgré ses avantages, des préoccupations concernant le bien-être animal et la durabilité ont suscité des débats et des manifestations à travers le monde.
Un régime alimentaire appelé kangatarianisme, qui exclut toute viande sauf celle de kangourou pour des raisons environnementales et éthiques, a été discuté en Australie. Des efforts ont été entrepris pour introduire un nom culinaire spécifique pour la viande de kangourou afin de la distinguer de l'animal lui-même. Historiquement, les communautés aborigènes ont traditionnellement compté sur le kangourou comme une source alimentaire essentielle, reflétant leurs pratiques culturelles et leur engagement envers la durabilité.