Faits sur : Osechi
L'Osechi-ryōri est un festin traditionnel japonais du Nouvel An, dont les origines remontent à l'époque Heian. Ces plats spéciaux sont généralement servis dans de magnifiques boîtes appelées jūbako, semblables à des boîtes à bento. Chaque composant de l'osechi possède une signification symbolique en lien avec les célébrations du Nouvel An. Parmi les exemples classiques, on trouve le daidai (orange amère japonaise), le datemaki (omelette sucrée roulée), le kamaboko (pâté de poisson grillé), le kazunoko (œufs de hareng), le konbu (algue), le kuro-mame (haricots de soja noirs) et le tai (dorade rouge).
À l'origine, le terme "osechi" désignait une période ou une saison significative. La pratique de célébrer certains jours spécifiques, comme le jour de l'An, a été influencée par les coutumes chinoises. Traditionnellement, il était tabou de cuisiner pendant les trois premiers jours du Nouvel An, à l'exception du zōni, une soupe à base de gâteaux de riz mochi. Au fil des années, la variété des aliments inclus dans l'osechi s'est enrichie, incorporant des plats d'autres cultures, donnant naissance à des versions "occidentalisées" et "de style coréen". Bien que de nombreuses familles préparent encore l'osechi à la maison, il est désormais facile de trouver des osechi prêts à l'emploi dans les magasins spécialisés, les supermarchés et même les supérettes.
Dans les foyers où l'osechi est fait maison, il est de coutume de manger des toshi-koshi soba (soba de fin d'année) la veille du Nouvel An. Ce simple plat de nouilles symbolise la longévité, la santé et l'énergie pour l'année à venir. Il est considéré comme un mauvais présage de laisser des toshi-koshi soba non consommés. Les traditions de l'osechi et des toshi-koshi soba revêtent non seulement une signification culturelle, mais offrent également des solutions pratiques durant la période chargée des fêtes.