Faits sur : Boule de Berlin
Un Berliner Pfannkuchen, souvent simplement appelé Berliner, est une pâtisserie allemande très appréciée qui ressemble à un beignet, mais sans trou au milieu. Préparés à partir d'une pâte levée sucrée, ces délices sont frits jusqu'à obtenir une couleur dorée, puis garnis de délicieuse marmelade ou de confiture. Ils sont généralement saupoudrés de sucre en poudre, de sucre classique ou parfois nappés de glaçage. Alors que le Berliner traditionnel est rempli de confiture de fruits, il existe également des versions farcies au chocolat, à la crème pâtissière ou même à l'advocaat (une liqueur crémeuse). Certaines variantes sont laissées sans garniture.
Les Berliners sont consommés tout au long de l'année, mais ils occupent une place spéciale pendant les célébrations du Nouvel An et du carnaval en Allemagne. La pâte est enrichie avec des œufs, du lait et du beurre, ce qui lui confère une saveur riche. La friture dans le saindoux donne aux pâtisseries leur apparence gonflée caractéristique, et après la friture, elles sont injectées avec leurs garnitures.
Le nom de cette pâtisserie peut varier selon la région en Allemagne. Vous pourriez l'entendre appelée Berliner Ballen, Pfannkuchen ou Krapfen, parmi d'autres appellations. Et ce n'est pas seulement en Allemagne que l'on trouve des variations du Berliner. Partout dans le monde, on découvre différentes versions de cette gourmandise, chacune avec ses garnitures et ses noms uniques. Dans les pays anglophones, ils ressemblent aux beignets à la gelée ou aux beignets fourrés à la crème. Au Portugal, ils sont connus sous le nom de bolas de Berlim et sont souvent remplis de creme pasteleiro, un type de crème pâtissière. En Israël, une pâtisserie similaire appelée sufganiyah est une favorite de Hanoukka.
Il existe aussi une histoire célèbre concernant le discours du président américain John F. Kennedy à Berlin. Lorsqu'il a dit "Ich bin ein Berliner" certaines personnes ont cru qu'il s'était accidentellement comparé à un beignet à la gelée. Cependant, c'est un mythe. L'utilisation de cette phrase par Kennedy était grammaticalement correcte et visait à exprimer sa solidarité avec les Berlinois. La méprise a été démystifiée, montrant que sa déclaration était à la fois précise et sincère.